Sans interprète, l’oeuvre musicale reste morte.
C’est grâce à tous les passionnés, professionnels, interprètes et musiciens amateurs que la musique vit dans les coeurs, dans les âmes et est généreusement partagée.
Cours sur un instrument Klinkhamer, copie d’un clavecin à deux claviers allemand et français de la fin du 17ème siècle facturé en 1995 à Amsterdam
De Couperin à Scarlatti
Le répertoire du clavecin est si vaste qu’il y en a pour tous les goûts. Chacun pourra ainsi au gré de son intérêt s’adonner aux petits préludes de Jean-Sébastien Bach, la Bible de ceux qui découvre la musique pour clavier ...
... mais aussi à la musique française en découvrant Jean-Philippe Rameau sa verve et son élan, François Couperin et ses pièces intimes, Louis Couperin, noble et grave ... , et tant d’autres.
Scarlatti est italien mais aussi espagnol d’adoption ! Ses sonates sont si nombreuses et variées, qu’en y mettant la main, on souhaite rapidement jouer l’intégrale : accrochez-vous, il y en a plus de 600 ! Ce serait dommage de passer à côté de tants de trésors !
Son truc
Quand une oeuvre nous saisit et nous passionne, on mettra volontiers du travail et de la patience dans ses bagages pour pouvoir la jouer, l’exécuter, puis, petit à petit, l’interpréter. Il faut passer pas plusieurs étapes, avant de pouvoir s’investir dans une oeuvre : se familiariser avec le langage musical, découvrir le clavier, maîtriser le toucher et ... tout cela prend du temps.
Mais au bout du compte, et après cet investissement instrumental et musical, c’est une une oeuvre de création qui s’ouvre, passionnante et à la portée de chacun : interpréter une musique !